Comment soulager naturellement vos douleurs d'endométriose ?

Vous avez l'impression que vous pourriez ouvrir une pharmacie tellement vous vous y connaissez en antidouleur?
Alors prenez du temps pour vous et découvrez ces méthodes naturelles
Classiquement l'endométriose sera traitée en médecine, par des pilules, , des analogues de la GnRh (ménopause artificielle) ou une intervention chirurgicale. La douleur elle, sera prise en charge par les Ains, anti-inflammatoires non stéroidien (ibuprofene ...), sur lesquels je ferai un petit article détaillé d'ailleurs ;), les opiacés (tramadol, lamaline...) et les anti-spasmodiques type spasfon, debrida... Si cet arsenal chimique peut avoir une efficacité, le prix à payer n'en reste pas moins élevé : augmentation de la perméabilité intestinale et donc des intolérances alimentaires, perturbations bactériennes pouvant entrainer des pathologies type sibo, carences micronutritionnelles et enfin diminution de la capacité naturelle de l'organisme à gérer lui même l'inflammation.
En plus, chacune va y réagir différemment, certaines vont continuer à ressentir la douleur, d'autre prendront du poids, perdront leur libido, auront des troubles digestifs... Ces effets secondaires, loin d'être anodins, vont avoir un retentissement fort sur la qualité de vie.
Et tadam! C'est là que l'apport des thérapies complémentaires peut tout changer, phytothérapie, ostéopathie, micronutrition... C'est parti pour le détail
Bien entendu, aucun traitement ne doit être interrompu sans avis médical et le but de mon propos n'est pas de diaboliser ces molécules, mais plutôt de donner des alternatives
La phytothérapie
Ou le recours aux principes actifs des plantes
La liste que vous trouverez ici n'est pas exhaustive, mais elle recense les plantes qui ont fait scientifiquement leurs preuves.
Je ne m'embarque pas à essayer de vous donner des posologies, elles différent selon les concentrations, vous pouvez soit vous référez à ce qui est noté sur l'emballage ou encore mieux vous rapprocher d'un professionnel de santé
Les techniques manuelles
Ou l'art de soulager avec le toucher
L'assiette
Ou le soutien par les molécules extraordinaire que nous offre la nature


Le deuxième type de gras qui ne vous veut pas que du bien, c'est l'oméga 6. Il fait partie de ceux que l'on dit "essentiels" car notre corps ne sait pas les fabriquer. Il est indispensable à notre santé, mais nous vivons aujourd'hui dans les sociétés modernes dans un excès absolu d'omégas 6, pourquoi? Parce que nos bêtes qui auparavant mangeaient de l'herbe et du grain, se retrouve aujourd'hui à manger des farines de soja, de maïs et tournesol, céréales 100% oméga 6. Et que fait ce joyeux luron quand il se retrouve en famille? Il allume le feu, c'est un pyromane!
Pourtant chez lui tout n'est pas à jeter, puisque le GLA que l'on trouve dans les huiles d'onagre et bourrache (voir plus haut) découle de sa lignée. En pratique, il n'est donc pas nécessaire de faire attention aux entrée d'oméga 6 (puisqu'il y en a partout et bien assez), mais de rééquilibrer la balance avec son cousin ; l'oméga 3. Lui est un ami de l'inflammation, un pompier, il a des propriétés extraordinaires qui permettent à notre organisme de sécréter des résolvines, molécules qui comme leur noms l'indique, vont résoudre et éteindre la douleur. Pour vous donner une petite idée, le ratio idéal de l'organisme serait 1 oméga 3, pour 4 oméga 6. Actuellement nous en sommes très loin, plutôt aux alentours des 1 pour 15 en Europe, et 1 pour 30 au USA.
En pratique il faut donc mettre le paquet sur ces omégas 3 pour se rapprocher du ratio parfait. Ils existent sous 2 formes : végétale que l'on nomme ALA (acide -alpha-linolénique) et animale que l'on nomme EPA -DHA. La forme ALA n'est pas directement utilisable par notre corps, il doit d'abord la transformer (lin, noix, chanvre...), le plus simple est donc de consommer l'autre version que l'on trouve en quantité dans les poissons gras, tel que les sardines, les maquereaux, le saumon, la truite, les produits Bleu blanc cœur...




La micronutrition
Ou la puissance des molécules (vitamines, minéraux...)
Pour finir...
Pour être tout a fait complet, cet article devrait également mentionner 2 points capitaux dans cette lutte contre la douleur : le stress et les perturbateurs endocriniens. Ces 2 sujets étant plutôt vastes, je vais vous les proposer à part, dans de nouvelles publications.
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"Les 7 points clés pour réduire les douleurs de l'endométriose"
- 1amnik J, García-Bailo B, Borchers CH, El-Sohemy A. Gluten Intake Is Positively Associated with Plasma α2-Macroglobulin in Young Adults. J Nutr. 2015 Apr 8. pii: jn212829.
- 2Mehdizadehkashi A, Rokhgireh S, Tahermanesh K, Eslahi N, Minaeian S, Samimi M. The effect of vitamin D supplementation on clinical symptoms and metabolic profiles in patients with endometriosis. Gynecol Endocrinol. 2021 Jan 29:1-6.
- 3Maria Grazia Porpora, Roberto Brunelli, A promise in the treatment of endometriosis: an observational cohort study on ovarian endometrioma reduction by N-acetylcysteine, Evid Based Complement Alternat Med, 2013;2013:240702
- 4Combining oral contraceptives with a natural nuclear factor-kappa B inhibitor for the treatment of endometriosis-related pain
- 5Antifibrotic properties of epigallocatechin-3-gallate in endometriosis Sachiko Matsuzaki Claude Darcha